Pour en apprendre davantage sur les espèces en péril de l'estuaire du Saint-Laurent, consultez les liens ci-dessous.
Bonne lecture!
Mammifères marins |
Béluga,population de l'estuaire du Saint-LaurentRichard Caron
Le Béluga est une espèce que l’on retrouve généralement dans les eaux arctiques. La population du Saint-Laurent, estimée à environ 800 individus, est la population située le plus au sud de l’aire de répartition mondiale de l’espèce et la seule espèce de baleine à être présente en permanence dans les eaux du fleuve. L’intérêt du public pour ce cétacé en a fait un symbole pour la conservation des espèces et des habitats marins du Canada. Quelques sites terrestres se prêtent bien à l’observation de ces mammifères, entre autres le quai de Rivière-du-Loup sur la rive sud du Saint-Laurent, et Pointe-Noire, baie Sainte-Marguerite et cap de Bon-Désir sur la rive nord.
STATUT FÉDÉRAL : espèce menacée depuis 2004 précédemment considérée comme espèce en voie de disparition. |
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Rorqual bleuRichard Caron
Présent dans presque tous les océans du monde, le Rorqual bleu serait le plus grand animal ayant vécu sur notre planète, avec une taille maximale rapportée de 33,6 mètres. Bien que la sous-espèce présente dans le Saint-Laurent (B. m. musculus) se retrouve partout dans l’hémisphère Nord, on connaît cependant peu de zones de concentration comparables à l’estuaire du Saint-Laurent. On compte ainsi quelques centaines d’individus dans le Saint Laurent pour une population d’environ 1 500 pour toute l’Atlantique. Il est possible d’observer ce mammifère dans le golfe et dans l’estuaire maritime tout au long de l’année.
STATUT FÉDÉRAL : espèce en voie de disparition. |
Rorqual communRichard Caron
Présent dans presque tous les océans du monde, le Rorqual commun évolue dans une zone située entre les glaces polaires et les eaux tempérées (~15 ºC). Deuxième plus grande baleine après le Rorqual bleu - elle peut atteindre 24 mètres de longueur -, elle peut filer jusqu’à 36 km/h, ce qui en fait aussi l’une des plus rapides. Bien qu’on ne possède pas d’estimation fiable quant au nombre d’individus composant cette population, on sait que durant la saison estivale quelques centaines d’individus fréquentent le golfe et l’estuaire maritime du Saint-Laurent jusqu’à l’embouchure du Saguenay. Il est donc possible d’observer régulièrement ce mammifère de mai à novembre jusque dans la région de Tadoussac.
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Mammifères terrestres |
CarcajouRichard Caron
Surnommé glouton ou enfant du diable, le Carcajou est considéré au Québec comme une légende, tellement on l’aperçoit rarement. Cet animal mystérieux et étrange, qui ressemble à un ours de petite taille qui serait doté d’une longue queue touffue, fait partie des mœurs, des traditions et des légendes autant chez les Montagnais que chez les Naskapis, les Cris et les Inuits, où il joue souvent un rôle de « méchant ». Caractéristique intéressante chez cet animal peu banal, sa fourrure est résistante au givre!
STATUT FÉDÉRAL : espèce en voie de disparition. |
Caribou des boisLe Caribou est représenté au Québec par une sous-espèce, le Caribou des bois, qui se distingue en trois grandes populations dont chacune est adaptée à un milieu spécifique (montagne, forêt et toundra). Le Caribou forestier, avec une population évaluée à environ 1 000 individus sur la Côte-Nord, est le type dont la situation est considérée comme la plus précaire. Les deux principales hardes sont celles de Manouane-Manicouagan et de la Toulnoustouc. STATUT FÉDÉRAL : espèce menacée. |
Oiseaux |
Garrot d'IslandeRichard Caron
Seulement 4 500 Garrots d’Islande habitent l’Est de l’Amérique du Nord, et presque tous vivent au Québec. Ce beau canard, que l’on voit très peu en période de nidification, fréquente quelques rares endroits de la forêt boréale au Saguenay et sur la Côte-Nord. Les meilleurs moments pour l’observer sont entre décembre et avril, alors qu’il se concentre sur quelques sites le long des côtes de Charlevoix (Baie-des-Rochers, La Malbaie et Cap-à-l’Aigle par exemple) et de la Côte-Nord (entre autres Baie-Comeau et Petite-Romaine).
STATUT FÉDÉRAL : espèce préoccupante. |
Hibou des maraisRichard Caron
Le Hibou des marais est un animal cosmopolite dont la population québécoise estimée se situe entre 100 et 250 couples. Dans le Québec méridional, l’espèce est surtout présente dans la vallée du Saint-Laurent. Parmi les meilleurs sites pour observer ce hibou nomade, on note les marais de l’île aux Grues et de l’île aux Oies dans l’estuaire du Saint-Laurent, Forestville, Pointe-à-Boisvert, Baie-Comeau et Sept-Îles sur la Côte-Nord, et plusieurs endroits plus à l’est en Basse-Côte Nord. Le Hibou des marais chasse le jour, plus particulièrement au crépuscule, ce qui permet de le contempler en pleine action. Comme il se nourrit principalement de petits mammifères, il joue un rôle dans le contrôle des populations de rongeurs qui causent des dommages aux cultures.
STATUT FÉDÉRAL : espèce préoccupante. |
Râle jauneRichard Caron
Le Râle jaune se reproduit presque exclusivement au Canada et dans le nord des États-Unis. Même si le territoire québécois représente une partie importante de son aire de répartition mondiale, on estime qu’il y a moins de 100 couples de Râles jaunes qui nichent dans le Québec méridional. Il faut s’armer de patience si l’on veut observer ce petit oiseau, qu’on rencontre surtout le long du corridor du Saint-Laurent. Pour entendre son cri unique en son genre (tic-tic, tic-tic-tic), il vaut mieux sortir la nuit, car c’est à ce moment qu’il vocalise. L’île aux Grues est l’un de ses sites de prédilection et sur la Côte-Nord il est parfois présent aux Îlets Jérémie, à Pointe-aux-Outardes et à Pointe-à-Boisvert.
STATUT FÉDÉRAL : espèce préoccupante. |