Contexte
Les marais intertidaux assurent une multitude de services écologiques, dont notamment ceux d’alimentation des réseaux trophiques régionaux, de soutien aux stocks des espèces fauniques commerciales (poissons, crustacés, mollusques, etc.), en plus de leur contribution importante à la santé et à l’intégrité écologique du système laurentien. Les marais s’avèrent être des habitats essentiels à la santé globale de cet écosystème, notamment en prodiguant aux vastes territoires marins qui les entourent, des matières organiques, des éléments nutritifs et des organismes fourragers. La biodiversité du marais, son intégrité et son efficacité écologiques sont à l’heure actuelle, menacées par les impacts de l’érosion et de la submersion, qui eux sont amplifiés, par les changements climatiques et certains usages anthropiques. Par conséquent, ces phénomènes diminuent grandement la productivité biologique primaire (végétation) et secondaire (organismes et autres espèces fourragères), menaçant ainsi l’équilibre écologique régional, dont le rétablissement de certaines espèces à statut particulier telles que le béluga du Saint-Laurent, le marsouin commun, l’esturgeon noir, l’éperlan arc-en-ciel, et l’alose savoureuse.
Description du projet
La caractérisation du marais salé de Portneuf-sur-Mer a été réalisée à l'été 2018, celles des marais de Longuerive et de la Pointe des Fortin à l'été 2019, et nous terminerons ces caractérisations par celle du marais de Pointe-aux-Outardes cet été !

